Le groupe spécialiste de la distribution, de l’animation et de la formation autour du vélo recrute des techniciens.
Le groupe Cyclelab spécialiste de la distribution, de l’animation et de la formation autour du vélo recrute des techniciens vélo pour travailler au sein des magasins Culture Vélo, Bouticycle ou encore Vélo Station. Les besoins sont importants et des postes sont régulièrement ouverts partout en France.
« Le vélo est la solution ». C’est le slogan qui a été choisi par Cyclelab, un groupe officiellement né en 2011 mais dont les bases ont été posées avec le lancement de Culture Vélo en janvier 2000. Depuis, la structure n’a cessé de s’accroître pour créer toujours plus d’activités et d’emplois. Le groupe totalise désormais 125 magasins sous les enseignes Culture Vélo, Bouticycle et Vélo Station. 429 collaborateurs travaillent actuellement dans les magasins mais les effectifs ne cessent de grimper. « En comptant une dizaine d’ouvertures chaque année et donc l’embauche d’une vingtaine de personnes par magasin ainsi que le turn-over sur les autres sites, nous avons besoin en moyenne de 80 à 100 techniciens » explique Thierry Meersman, responsable de la formation pour le groupe. Et c’est là que le bât blesse. « Les techniciens vendeurs cycle font partie de ces profils que nous avons le plus de mal à recruter » avoue-t-il.
3 écoles de formation pour combler la fin du CAP
En cause, à l’origine, la suppression du CAP cycle et motocycle en 1998. Les professionnels ont alors eux-mêmes créé leurs propres centres de formation. « Nous avons lancé Sup de Vélo en novembre 2010 et proposons aujourd’hui des sessions de 7 semaines tout au long de l’année avec 85 % de mécanique et le reste en vente. A la clé, un certificat de qualification professionnelle (CQP). » Deux autres écoles ont également été créées : l’INCM au Bourget et le CNPC à Pau. La problématique est toutefois loin d’être résolue. « Nous formons 80 à 100 personnes par an mais cela ne suffit pas à combler les manques du marché dans la mesure où la France compte environ 5000 magasins de vélo. Il faut ensuite savoir que sur 20 personnes formées, il y a 5 bons profils et il y a ceux qui, ensuite, choisissent finalement de ne pas poursuivre dans le vélo. Quant aux plus jeunes qui seraient tentés par cette voie, aucune formation ne leur est proposée à l’heure actuelle. » Thierry Meersman est très clair sur le sujet. « Il faut relancer un vrai diplôme d’école. »
Le CQP indispensable
En attendant, même si c’est très dur depuis 18 ans, le groupe Cyclelab continue à recruter et les compétences demandées sont clairement définies. « Il faut savoir monter et démonter un vélo, le préparer. Il faut également savoir travailler l’hydraulique, changer les plaquettes de frein, purger les freins, toucher à des fourches hydrauliques, monter une roue mais aussi dévoiler et changer les rayons. » Le CQP qui permet d’acquérir ces bases est aujourd’hui indispensable. « C’est très règlementé. En cas d’accident, l’assurance se retourne vers la dernière personne qui a touché au vélo. Tous les magasins recherchent donc du personnel avec ce certificat de qualification professionnel. L’expérience ne suffit plus » explique Thierry Meersman.
Faire appel à des mécaniciens automobiles
Les candidatures de mécaniciens automobile ne sont-elles pas une solution ? « Je reconnais que je reçois très peu de CV avec ce type de profil mais cela peut effectivement être une solution, d’autant plus que pour quelqu’un qui dispose déjà d’un diplôme dans l’automobile, le CQP n’est pas indispensable à condition d’avoir déjà une expérience en mécanique vélo. » Thierry Meersman insiste bien sur ce point. « Le fait d’être un cycliste du dimanche ne suffit pas. » Pour ceux qui seraient tentés par une expérience professionnelle au sein du groupe Cyclelab, Thierry Meersman a de quoi les motiver : « Ils évolueront dans un environnement de passionnés, c’est une certitude. »